Au
Burkina Faso, l’élevage et l’agriculture, emploient plus de 80% de la
population active et génèrent 80% des recettes d’exportation. Ils contribuent
pour 40% à la formation du PIB. L’élevage est la 2ème source de recettes
d’exportation après le coton et contribue pour plus de 18% à la formation du
PIB.
Malgré cet énorme potentiel, les performances du secteur restent encore modestes.. L’élevage contribue à 26%des recettes d’exportation du pays. En 2014, les exportations de viande et animaux vivants ont représenté FCFA 5,8 milliards. L’élevage, après l’or et le coton, est le troisième produit d’exportation du Burkina Faso.
Malgré cet énorme potentiel, les performances du secteur restent encore modestes.. L’élevage contribue à 26%des recettes d’exportation du pays. En 2014, les exportations de viande et animaux vivants ont représenté FCFA 5,8 milliards. L’élevage, après l’or et le coton, est le troisième produit d’exportation du Burkina Faso.
Selon
la Direction Générale de la promotion du secteur de l’élevage, en 2010, le
cheptel burkinabè était estimé à 8.400.000 bovins, 8.200.000 ovins, 12. 300.000
caprins, 2.200.000 porcins et 37.500.000 têtes de volaille. Le cheptel bovin
burkinabé se place au second rang des pays de l’UEMOA en importance, derrière
celui du Mali. Le pays est doté d’abattoirs frigorifiques, d’abattoirs séchoirs
de brousse et d’aires d’abattage dans la plupart des chefs lieu de département.
L’aviculture
est en plein essor au Burkina Faso. Deux grands types sont pratiqués :
l’aviculture villageoise, basée sur l’élevage de races locales suivant un
système extensif, et l’aviculture « moderne », basée sur l’élevage de races
importées. L’aviculture villageoise se pratique en milieu rural. Elle joue des
fonctions économique (viande de volaille pour la consommation, œufs de table),
de cohésion sociale (activité génératrice de revenus pour les femmes, prestige
social) et culturelle.
Le
Burkina Faso produit une trentaine de millions de têtes de volaille par an.
Selon la Direction des statistiques du ministère des ressources animales, en
2011, le cheptel du Burkina Faso comptait exactement 35 359 174 volailles soit
28 267 052 têtes de poules et 7 092 122 têtes de pintades. A cet effectif, il
faudrait ajouter les canards et dindons. Du côté des bovins, on enregistrait
7.6 millions de têtes de contre 17,7 millions d’ovins et de caprins. La même
année, le Burkina Faso a exporté plus de 80 000 têtes de volailles. Le reste a
servi à la consommation locale.